( Rappel de quelques règles de base)
Les optiques : Il est toujours préférable d’aspirer les poussières plutôt que de les souffler afin d’éviter leur dispersion ( de plus, les poussières peuvent être abrasives).
1 - Poire soufflante en mode d’aspiration.
2 - Nettoyage de la surface de l’objectif dans un mouvement de spirale du centre vers la périphérie.
Ne pas oublier les filtres et la lentille arrière qui a encore plus d’incidence sur la photographie.
C’est le talon d’Achille de l’APN. Mais somme toute il existe maintenant plusieurs produits commercialisés adaptés à son nettoyage. Pour ma part j'ai longtemps utilisé la technique que m’avait recommandé le service après vente Nikon pour mon D100 . De l’alcool 90° (+ 5p100 d’éther, si on trouve), un coton tige avec un mouchoir type Kleenex roulé, c’est une méthode de base utile dans les situations de reportages lointains. Maintenant je trouve plus aisé d’emporter avec soi une solution style "Eclipse" avec des bâtonnets appropriés. Le kit Sensor Swab a fait ses preuves. Pour l'aspiration, le kit Green Clean est très efficace.
Nettoyage du capteur :
1 - Accu totalement rechargé.
2 - Se mettre à l’abri des courants d’air.
3 - Si cela est possible, j’utilise une lampe chaude que je place latéralement pour créer une dépression des poussières présentes dans l’air. Je place donc mon appareil latéralement (monté sur un trépied si possible) et j'active la commande verrouillage du miroir puis je presse à fond sur le déclencheur (l'obturateur s'ouvre et le miroir se relève et restent dans cette position jusqu'à ce que l'appareil soit mis hors tension),ensuite je retire l'optique (là aussi il est utile d’aspirer avant de nettoyer le capteur) . Le nettoyage doit être doux et circulaire , du centre vers la périphérie. Replacer l'optique et mettre le boitier hors tension (l'obturateur se ferme et le miroir reprend sa position de visée) Je contrôle l’efficacité de cette opération en photographiant(légèrement surexposé +1diaph à f/16) un carton blanc ou bien une partie de ciel uniforme.
4 - A l’extérieur il faut veiller à changer ses optiques dos au vent.
Pour passer du chaud au froid et inversement (ce qui est le cas en refuge chauffé en montagne), il est vivement conseillé de laisser le matériel dans son sac et d’attendre 20mn environ (pour éviter la condensation qui peut être dommageable tant pour le boitier que les optiques). Avec le froid, les films deviennent cassants.
Toujours prévoir une protection pour le transport du matériel ( région humide, sous la pluie), ajoûter des sachets de matière hydrophile ou mettre un sac de riz dans une enveloppe respirante. Pour la photographie sous la pluie, un parapluie peut s’avérer utile ainsi qu’un sac plastique fixé par des élastiques sur le boitier.
EXPOSITION
Dans toutes les prises de vue, la cellule de l'appareil considère la scène photographiée sur la base d'un coefficient de réflexion moyen de 18°/°. Dans la plupart des situations cette mesure semble satisfaisante, cependant, devant un sujet majoritairement foncé (roche foncée par exemple) la cellule interprétera la scène comme sous-exposée (dans ce cas le rendu du tirage sera surexposé) . Inversement devant un sujet très clair (paysage enneigé par exemple) la cellule considérera la scène très claire comme une surexposition et réduira la quantité de lumière (dans ce cas le rendu du tirage sera sous-exposé).
Devant ce problème une solution consiste à utiliser une charte de gris en la plaçant précisément devant le sujet (sans faire d'ombre) et d'effectuer la mesure de lumière sur cette charte. Mémoriser la mesure et sortir la charte du champ de visée. C'est une méthode que j'utilise fréquemment. La charte Ezybalance est appréciable car elle dispose de repères facilitant la mise au point.
« Ces quelques règles permettent de ménager sa monture et de maintenir les conditions de base nécessaires à la réalisation de photographies de qualité ».